Le couple et l’argent
Est-ce toujours le nerf de la guerre lorsqu’on divorce ?
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L’argent est souvent un motif de dispute dans un couple. La quantité d’argent dans le ménage, d’abord; sa répartition, ensuite, sont des enjeux importants, partageant sa vie avec quelqu’un. Sans compter la part que prennent les enfants dans le budget.
Non seulement c’est l’une des questions qui empoisonnent le plus de divorces, mais l’argent est souvent, directement ou indirectement, responsable de la rupture elle-même.
À qui appartient l’argent et quels sont les pouvoirs des époux sur leur argent? Beaucoup de personnes mariées pensent avoir la pleine propriété de leurs revenus quelle qu’en soit la source (salaires, revenus des capitaux, loyer, etc.)
Quelles sont les clés légales pour échapper à des années de procédure autour d’un litige financier ou patrimonial?
Comment ne pas faire rimer séparation et précarité?
Comment trouver des arrangements équitables qui préservent les intérêts de chaque époux mais aussi des enfants?
4 intervenants experts de ces questions croisent leurs regards pour vous offrir des solutions humaines et pragmatique

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Anticiper les problèmes
La fiscalité du divorce
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La fiscalité de l'indivision
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Les dettes en général et celles liées au logement
La pension alimentaire : comment est elle imposée ?
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Webinaire du 12 Novembre 2020 avec :
Judith BUCHINGER LIPSKIER | Juriste
Maître Julie HARROS | Avocate en droit de la famille
Anne Lise MICHEL GONZALEZ | Notaire
Marie-Noëlle MARVILLE | Médiatrice familiale
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Les réponses à vos questions :
Est-il possible pour un époux d’acheter seul un bien immobilier en cours de procédure de divorce ?
Cela dépend du régime matrimonial choisi par les époux (communauté, séparation de biens…).
Si les époux en cours de divorce n’ont pas de contrat de mariage
Si les époux en cours de divorce ont signé un de contrat de mariage
Qu’est-ce qu’une reprise en régime de communauté ?
Quand et comment s’effectue la reprise des biens propres ?
Quelle différence avec les récompenses ?
Quelles sont les conséquences du divorce sur le plan personnel ?
Couple mariés : comment le logement de la famille est-il protégé ?
Le logement de la famille doit être distingué des autres biens immobiliers que possède un couple marié. Le fait qu’il soit la résidence principale des époux lui confère un statut particulier. Le logement de la famille bénéficie donc d’une protection…
Le logement de la famille doit être distingué des autres biens immobiliers que possède un couple marié. Le fait qu’il soit la résidence principale des époux lui confère un statut particulier. Le logement de la famille bénéficie donc d’une protection accrue durant le mariage, pendant la procédure de divorce et en cas de décès (le conjoint survivant bénéficiant d’une protection d’au moins un an).
Qu’est-ce que le logement de la famille ?
Le logement de la famille est le lieu où vivent effectivement les époux et leurs enfants. Ce critère d’habitation effective exclut donc les résidences secondaires. A contrario, la protection est étendue aux « meubles meublants » garnissant le logement familial, c’est-à-dire, aux meubles destinés à son usage et à son ornement.
Comment la loi protège-t-elle le logement de la famille pendant le mariage ?
Le logement de la famille est protégé par la règle de la cogestion, c’est-à-dire qu’un époux ne peut pas accomplir seul des actes qui risqueraient de priver la famille de la jouissance du logement. Autrement dit, le double consentement des époux est nécessaire, quel que soit le régime matrimonial qu’ils ont choisi et même si la résidence principale appartient à un seul époux.
Quels sont les actes soumis à la cogestion ?
Les actes de disposition tels que :
• la vente ou la promesse de vente
• la donation
• l’échange
• l’apport en société
• la cession de parts sociales donnant vocation à occuper le logement.
• la mise en location du logement familial
• la résiliation du contrat d’assurance garantissant le logement familial
• la constitution d’une hypothèque conventionnelle.
L’époux qui n’a pas donné son consentement à l’acte peut en demander l’annulation devant le juge aux affaires familiales. L’action en nullité se prescrit par une année « à partir du jour où il a eu connaissance de l’acte, sans pouvoir jamais être intentée plus d’un an après que le régime s’est dissous ».
Bon à savoir : la protection du logement familial n’interdit pas aux créanciers des époux de demander le partage du bien s’il est indivis, l’inscription d’une hypothèque judiciaire ou la vente forcée du logement.
Malgré cette protection, un époux peut être autorisé par justice à passer seul un acte pour lequel le concours ou le consentement de son conjoint est nécessaire, si celui-ci est hors d’état de manifester sa volonté ou si son refus n’est pas justifié par l’intérêt de la famille.
En cas de divorce, quel est le sort du logement de la famille ?
Lorsque le logement de la famille appartient aux deux époux :
Deux solutions sont possibles :
• la mise en vente du logement ;
• le rachat par l’un des époux de la part de son ex-conjoint.
L’époux qui habite de manière permanente dans le logement commun peut aussi en demander l’attribution préférentielle. Il devra régler sa part à son conjoint.
Lorsque le logement de la famille appartient à un seul époux :
L’époux propriétaire conserve souvent son bien propre, ce qui oblige son ex-conjoint à quitter les lieux une fois le divorce devenu définitif.
Le juge peut cependant autoriser l’ex-conjoint à continuer à habiter logement familial en qualité de locataire lorsque les enfants du couple y ont leur résidence habituelle et que c’est dans leur intérêt de rester dans ce logement
Lorsque le logement est un bien en location :
La loi prévoit une cotitularité du bail d’habitation. Les deux époux ont des droits identiques sur le logement même si un seul a signé le bail . En cas de divorce ou de séparation de corps, cette cotitularité cesse et le bail est attribué à l’un ou l’autre des époux en fonction des intérêts en présence.
Au décès d’un des époux, le conjoint survivant conserve-t-il la jouissance du logement de la famille ?
Le conjoint survivant a la possibilité de rester gratuitement dans les lieux pendant un an si ce bien appartenait aux deux époux ou dépend totalement de la succession ou appartenait pour partie indivise au défunt (dans ce cas l’indemnité d’occupation est payée par la succession).
Au cours de l’année pendant laquelle le conjoint survivant bénéficie de ce droit temporaire au logement, il peut demander un droit viager d’habitation de la résidence des époux si ce logement appartenait exclusivement aux deux époux ou personnellement au défunt. Ce droit lui permet d’habiter le bien sa vie durant. La valeur de ce droit est imputée sur ses droits dans la succession de son défunt conjoint.
Comment se détermine le montant de la prestation compensatoire ?
Vous entamez une procédure de divorce et vous vous interrogez sur l’opportunité du versement d’une prestation compensatoire ? Afin d’éviter les mauvaises surprises, respectez la chronologie de la procédure en liquidant d’abord votre régime matrimonial,…
Vous entamez une procédure de divorce et vous vous interrogez sur l’opportunité du versement d’une prestation compensatoire ?
Ca marche ou ça marche pas ?
On arrive pas à vendre le bien avant le consentement mutuel : une convention d'indivision ca marche ou ca marche pas ?
a convention d’indivision dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel est une solution très intéressante.
Il faut de préférence prévoir une durée limitée mais également une indemnité d’occupation qui correspond à 70 % de la valeur locative du bien
S’il y a une difficulté lorsque l’on divorce, c’est le sort du domicile conjugale.
Plusieurs options s’offrent à vous : rachat de la part du conjoint, vente du bien, mais lorsque l’on est pressé de divorcer et que l’on ne dispose pas des ressources nécessaires pour racheter la part du conjoint, l’option qui paraît la plus adaptée reste la convention d’indivision.
Mais que se passe t-il réellement dans le cadre d’un divorce amiable ou contentieux ? Maître Léa Smila – avocate à Paris vous conseille.
La convention d’indivision dans le cadre d’un divorce amiable peut être une solution idéale car elle permet de se laisser le temps de la réflexion et d’organiser le sort du bien dans l’attente de le vendre ou de le racheter.
Pour divorcer par consentement mutuel, il est impératif de liquider la communauté : il convient en principe de vendre le bien immobilier ou de racheter la part de l’autre époux.
– en cas de vente du logement familial précédant le divorce, vous devrez régler 2,5 % de droit de partage sur l’actif net de la communauté mais vous échapperez au frais du notaire. Ainsi au lieu de prévoir des frais de 4% de la valeur nette, ils ne s’élèveront plus qu’à 4 %. Attention au mauvais conseils. Il est de plus en plus fréquent que certains avocats indiquent à leurs clients que s’ils vendent leur bien immobilier avant le divorce, ils n’auront rien à payer.
Cela est complètement faux. Des époux qui n’ont pas de contrat de mariage doivent impérativement procéder au partage de la communauté.
Le partage de la communauté, qu’est ce que ca veut dire ? On fait une photo de votre patrimoine global commun, on le réparti entre vous et l’état ponctionne 2,5 % du montant de votre actif net ( actif moins les crédits en cours ).
Il y a donc nécessairement un droit de partage que vous ayez vendu ou pas votre bien immobilier commun avant le divorce.
Les conventions de divorce amiable qui donnent lieu à liquidation sont systématiquement enregistrées au service des impôt et il existe un contrôle. En cas de non paiement du droit de partage, cela peut constituer une fraude fiscale.
Il vous appartient de vous faire assister d’un avocat en droit du divorce qui vous conseillera au mieux.
– en cas de rachat par l’un des époux, un acte liquidatif sera dressé par le notaire ( droit de partage + frais de notaire = 4 % environ de l’actif net)
Toutefois, il peut arriver que les époux soient très pressés de divorcer, que la vente précipitée du bien soit une véritable perte financière et que le rachat par l’un des époux soit impossible faute de liquidités.
Dès lors, la solution intermédiaire consiste à finaliser une convention d’indivision.
Cette convention d’indivision, dans le cadre d’un divorce amiable,doit permettre d’anticiper les modalités relatives à la gestion du bien, dans l’attente de son rachat ou de sa vente.
Elle n’est valable que 5 ans renouvelable à titre exceptionnel. Il est parfaitement possible de prévoir une durée inférieure.
La convention d’indivision permet de prévoir qui habitera dans le bien, si une indemnité d’occupation sera réglée, qui réglera les charges inhérentes au logement, le crédit immobilier …
La convention d’indivision dans le cadre d’un divorce amiable a naturellement un coût qui représente environ 1,2 % de la valeur du bien ( comprenant le paiement des taxes de publication, émolument du notaire etc.)
Toutefois le prix de la convention d’indivision ne doit pas être dissuasif car il reste finalement peu élevé et permet de finaliser votre procédure par consentement mutuel rapidement tout en vous laissant le temps de la réflexion quant à la vente ou au rachat du bien.
En bref, la convention d’indivision dans le cadre d’une procédure de divorce amiable est une option très intéressante.
Son coût ne doit pas être dissuasif car il reste finalement peu élevé et permet de finaliser votre procédure de divorce par consentement mutuel rapidement tout en vous laissant le temps de la réflexion quant à la vente ou au rachat du bien.
Rester dans le logement familial mais je ne peux plus payer le crédit, ca marche ou ca marche pas ?
Un divorce peut entraîner de nombreuses interrogations, notamment en ce qui concerne le partage du patrimoine immobilier du couple. Que devient un crédit immobilier contracté en commun après un divorce ?
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